Le numérique a transformé notre quotidien et nos entreprises, mais il n’est pas sans conséquence sur l’environnement. Selon une étude récente de l’Agence Internationale de l’Énergie, la consommation électrique des datacenters dans le monde pourrait doubler d’ici 2026, poussée par l’essor de l’intelligence artificielle et des services cloud. Chez IJO, nous nous engageons à aider les organisations à maîtriser leur empreinte carbone numérique. Ce livre blanc explore les solutions pratiques pour réduire l’impact écologique des technologies numériques et vous montre comment faire la transition vers un numérique plus sobre et durable.
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Quel est le rôle du Numérique Responsable et pourquoi est-il essentiel ?
Le numérique joue un rôle central dans nos vies et nos entreprises. Cependant, la croissance rapide de ce secteur s’accompagne d’une augmentation significative de son empreinte environnementale. Selon l’ADEME, le secteur numérique représente environ 2,5 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, un chiffre qui pourrait doubler d’ici à 2025. En France, le numérique est responsable de 10 % de la consommation électrique, et la fabrication des équipements représente plus de 80 % des émissions liées aux technologies de l’information.
Adopter un numérique responsable, c’est réduire ces impacts environnementaux tout en continuant à bénéficier des avantages de la technologie. Cela signifie adopter une démarche durable qui prend en compte tout le cycle de vie des équipements et des services numériques, de leur fabrication à leur utilisation et leur recyclage.
L’Impact du Cloud sur les Émissions de Carbone
« Le cloud a une empreinte environnementale qui ne doit pas être marginalisée ! », souligne Alain Marbach, président de IJO.
L’empreinte carbone des services cloud et applicatifs semble souvent difficile à évaluer, mais elle est significative. Selon les recherches menées par IJO, les fournisseurs de services cloud comme Microsoft, Oracle, SAP et Adobe pèsent entre 6 et 27 tonnes de CO₂ par employé, et cela uniquement sur la partie amont de la chaîne d’approvisionnement.
Ces chiffres montrent clairement que le cloud, bien que pratique et souvent perçu comme plus écologique que les solutions sur site, peut entraîner une empreinte carbone élevée si les entreprises ne prennent pas les bonnes mesures.
« Nous avons établi que les fournisseurs de logiciels et cloud pèsent pour 30 à 40 % des émissions carbone du numérique des clients des ESN, » ajoute Alain Marbach. En comparaison, les datacenters en France, souvent alimentés par une électricité décarbonée, ne représentent qu’environ 15 % des émissions totales.
L’utilisation de services cloud étrangers nécessite donc une attention particulière pour comprendre leur impact carbone réel. Migrer ses données vers le cloud doit être une décision stratégique basée sur une analyse claire de l’empreinte écologique de chaque fournisseur.
Solutions pratiques pour un cloud plus responsable avec le GreenOps
Pour aider les entreprises à réduire leur impact carbone lié au cloud, IJO recommande la mise en place de stratégies GreenOps. Le GreenOps consiste à mesurer en continu les émissions de gaz à effet de serre pour s’assurer qu’elles restent sous contrôle. Cette démarche permet d’optimiser la consommation énergétique des serveurs, d’identifier les opportunités de réduction des ressources et de limiter le temps passé par les serveurs à traiter des données inutiles.
Comme l’explique Alain Marbach, « Il est possible de réduire l’empreinte électrique et le temps de traitement des serveurs de facteurs allant de 10 jusqu’à 1 million. C’est à nous, femmes et hommes de la tech, de fournir aux architectes et développeurs les informations carbone nécessaires pour prendre les bonnes décisions. » En apportant la transparence sur les émissions à chaque étape du cycle de vie des services numériques, le GreenOps permet aux entreprises d’agir de manière proactive pour réduire leur empreinte écologique.
L’avenir du Numérique Responsable selon IJO
L’avenir du numérique responsable s’annonce prometteur avec deux développements majeurs prévus pour 2025. Premièrement, les fabricants de semi-conducteurs travaillent à réduire significativement l’empreinte carbone de leurs produits, ce qui permettra aux entreprises d’opter pour des composants plus écologiques. Ensuite, le programme européen Copernicus, conçu pour cartographier les émissions de gaz à effet de serre comme le méthane et les fluorocarbures, apportera des données précises et accessibles pour mieux comprendre et gérer les impacts environnementaux globaux des activités numériques.
Ces innovations, associées à des pratiques GreenOps, offriront aux entreprises de nouvelles possibilités pour optimiser leurs opérations numériques tout en respectant les objectifs de réduction des émissions définis par des initiatives comme l’Accord de Paris et le Science Based Target Initiative (SBTi). Pour Alain Marbach, « L’objectif est de développer une ‘Awareness’ autour du numérique : comprendre quand et comment les émissions sont produites, et agir avant qu’il ne soit trop tard. »
Adopter une approche holistique pour réduire l’impact carbone numérique
Pour qu’une stratégie de numérique responsable soit efficace, elle doit être intégrée à tous les niveaux de l’organisation. Cela commence par la sensibilisation des dirigeants et des collaborateurs aux enjeux de l’empreinte carbone des activités numériques. Ensuite, il est essentiel de mettre en place des outils de mesure fiables pour suivre l’impact environnemental des services cloud, des infrastructures IT et des équipements de bureau.
Un exemple concret de cette approche est la mise en œuvre de politiques d’achat responsables. En privilégiant les matériels reconditionnés ou certifiés basse consommation, les entreprises peuvent réduire significativement leur empreinte carbone tout en réalisant des économies. « Les datacenters français, optimisés et alimentés par une électricité décarbonée, montrent l’exemple. Nous devons encourager des pratiques similaires pour tous les aspects de l’infrastructure numérique, » conclut Alain Marbach.
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Le numérique responsable est bien plus qu’une tendance : c’est une nécessité pour répondre aux défis climatiques actuels. Grâce aux pratiques comme le GreenOps et aux innovations technologiques à venir, il est possible de réduire significativement l’empreinte écologique de nos activités numériques.
Chez IJO, nous sommes déterminés à accompagner les entreprises dans cette transition vers un numérique plus responsable. Téléchargez notre livre blanc et découvrez comment vous pouvez, dès aujourd’hui, mettre en place des stratégies efficaces pour maîtriser votre impact environnemental numérique et participer à la lutte contre le changement climatique.