Le numérique responsable : un tournant stratégique pour les DSI, Achats IT et Directions RSE

Le numérique responsable n’est plus une démarche symbolique ou une tendance passagère. Il est devenu un enjeu stratégique, transversal, au cœur des politiques de transformation des entreprises.

Les directions informatiques, les responsables achats IT et les directions RSE partagent désormais un même défi : faire du numérique un levier de durabilité, de conformité et de performance.

Le dernier rapport du Cigref le confirme : 91 % des grandes organisations françaises ont intégré le numérique responsable à leur stratégie. Pourtant, seules 28 % d’entre elles disposent aujourd’hui d’une gouvernance et d’indicateurs structurés à l’échelle du groupe. La question n’est donc plus s’il faut agir, mais comment passer à l’échelle : comment transformer une conviction en démarche concrète, mesurable et alignée sur la stratégie d’entreprise ?

Chez IJO, nous accompagnons les organisations dans cette phase charnière : passer d’une intention à une action durable et pilotée, fondée sur des données fiables et une gouvernance claire.

Structurer la démarche : de la prise de conscience à la gouvernance

Au sein des grandes entreprises, la phase de prise de conscience est bien engagée. Les DSI savent que la performance environnementale du système d’information est devenue un critère de résilience et de réputation. Les responsables RSE cherchent à quantifier l’impact du numérique dans le bilan carbone global. Quant aux directions achats, elles doivent désormais intégrer des critères de durabilité dans leurs politiques fournisseurs.

Mais structurer cette approche de manière cohérente reste complexe. Le Cigref identifie trois étapes clés pour y parvenir :

• Mesurer pour agir : réaliser un diagnostic de maturité et établir des indicateurs précis sur la consommation énergétique, l’empreinte carbone du cloud, la durée de vie du matériel ou la performance logicielle.
• Structurer la gouvernance : instaurer un comité transversal réunissant la DSI, la RSE et les Achats IT, nommer un·e chef·fe de projet Numérique Responsable et/ou désigner des référent·es NR, et doter la démarche d’un budget et d’objectifs clairs.
• Passer à l’échelle : intégrer les critères de durabilité dans les processus d’achat, d’innovation et de conception de projets. “Le numérique responsable ne doit plus être une série d’actions isolées, mais une stratégie transversale, gouvernée et pilotée.”
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Gouvernance et pilotage unifié : sortir des silos

L’un des principaux freins identifiés par le Cigref est la fragmentation des initiatives. Chaque direction agit dans son périmètre : la DSI sur les infrastructures, la RSE sur le reporting, les Achats sur la politique fournisseurs. Mais sans coordination, les actions perdent en cohérence et en impact.

Certaines entreprises ont déjà franchi ce cap. AXA, par exemple, a créé une communauté mondiale d’ambassadeur·rices “Digital Sustainability”, composée de plus d’un millier de collaborateur·rices formé·es à la sobriété numérique. Leur mission : diffuser les bonnes pratiques au quotidien et faire le lien entre métiers, IT et RSE.

De son côté, le Crédit Agricole a mis en place un “budget carbone” attribué à chaque direction et intégré à ses tableaux de bord IT. Cette approche permet de responsabiliser les managers tout en inscrivant la performance environnementale dans les décisions opérationnelles.

“Ce n’est pas une démarche annexe. C’est une nouvelle façon de piloter le numérique : par la donnée, mais aussi par le sens.”

Un pilotage efficace repose sur des indicateurs partagés : empreinte carbone du SI, taux d’équipements reconditionnés, performance énergétique des infrastructures.

Chez IJO, nous aidons les organisations à définir et consolider ces indicateurs pour rendre le pilotage environnemental du numérique aussi rigoureux que celui des coûts ou de la sécurité.

Écoconception et optimisation du patrimoine numérique

Agir sur la gouvernance ne suffit pas : il faut aussi transformer la manière dont les services numériques sont conçus et exploités.

Les infrastructures IT et les applications représentent aujourd’hui une part considérable de l’empreinte environnementale des entreprises. Plusieurs leviers permettent de réduire significativement cette empreinte :

• L’écoconception logicielle, pour concevoir des applications plus sobres et performantes dès la phase de développement.
• La rationalisation et le pilotage de l’empreinte du cloud (GreenOps), suppression des ressources dormantes, optimisation des architectures et mesure des émissions liées aux usages.
• La gestion responsable du parc matériel, centrée sur le réemploi, la maintenance préventive et la mutualisation.

Chez Sagemcom, par exemple, les équipes R&D et IT collaborent dès la conception des produits connectés pour intégrer la performance environnementale à chaque étape du cycle de vie. Cette logique de design for sustainability est aujourd’hui l’un des piliers du numérique responsable.
“La sobriété numérique, ce n’est pas faire moins, c’est faire mieux, avec pertinence et cohérence.”

Acculturation et transformation culturelle : impliquer toute l’entreprise

Une stratégie ne vaut que si elle est comprise et partagée. Le numérique responsable ne peut pas être porté uniquement par la DSI ou la RSE : il doit devenir une culture collective, incarnée par l’ensemble des collaborateur·rices.

Les entreprises les plus avancées investissent dans la formation, la communication et la sensibilisation : parcours e-learning, ateliers collaboratifs comme la Fresque du Numérique, communautés internes, etc.

“Le numérique responsable ne se pilote pas uniquement avec des chiffres, mais avec des valeurs partagées.”

Chez IJO, nous concevons des programmes de formation et d’accompagnement pour les équipes IT, achats et métiers, afin de fédérer autour d’une vision commune : celle d’un numérique performant, durable et inclusif.

Allier performance, conformité et innovation durable

Le numérique responsable n’est plus seulement une démarche volontaire ; c’est désormais un impératif réglementaire et stratégique.

Les directives européennes telles que la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) ou la Taxonomie verte imposent aux entreprises de mesurer, tracer et publier leurs impacts environnementaux numériques.

Mais loin d’être une contrainte, cette exigence devient un levier d’efficacité et de différenciation. Les organisations qui se dotent d’une stratégie NR robuste améliorent leur pilotage énergétique, rationalisent leurs infrastructures et anticipent les exigences réglementaires.

Les bénéfices sont concrets :

• une réduction significative des coûts IT et cloud,
• une meilleure résilience des infrastructures,
• une valorisation de la marque employeur,
• une attractivité renforcée auprès des talents et partenaires.
  “Le numérique responsable n’est pas un coût supplémentaire, c’est un investissement dans la performance et la confiance.”

Passer à l’échelle : les clés de réussite selon IJO

Les retours d’expérience du Cigref et des entreprises accompagnées par IJO convergent sur trois leviers essentiels :

• Une vision systémique et alignée, intégrant le numérique responsable dans la stratégie globale de l’entreprise.
• Des indicateurs fiables et partagés, pour piloter les progrès et démontrer la valeur créée.
• Une dynamique collective, fondée sur la coopération entre DSI, RSE, Achats et métiers.
  “Le passage à l’échelle n’est pas une question de moyens, mais de cohérence et d’engagement collectif.”

Pour évaluer votre niveau de maturité, découvrez notre offre de mesure, un diagnostic complet des leviers d’action adaptés à votre contexte.

IJO, partenaire de la transition numérique durable

Cabinet de conseil expert en numérique responsable, IJO accompagne les entreprises qui souhaitent transformer leur modèle numérique avec méthode, exigence et ambition. Notre mission : passer du diagnostic à l’action afin d’inscrire durablement la performance environnementale et sociale au cœur des systèmes d’information.

Nos accompagnements couvrent l’ensemble du cycle de transformation : diagnostic de maturité, mesure d’impact, gouvernance, écoconception, achats responsables, reporting et formation. Notre approche repose sur trois principes fondamentaux : la rigueur de la donnée, la transversalité des acteurs et la création de valeur durable.

Conclusion : repenser la valeur du numérique

Le numérique responsable n’est plus une idée théorique ni un simple objectif RSE. Il s’impose désormais comme une transformation culturelle et organisationnelle profonde, qui redéfinit les modes de travail, les décisions technologiques et les priorités stratégiques.

Les DSI, Achats IT et Directions RSE en sont les catalyseurs. Ensemble, ils peuvent réconcilier performance technologique, impact environnemental et responsabilité sociétale.

Chez IJO, nous en sommes convaincus : la performance de demain sera numérique, mais surtout responsable.

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